Grenoble est le titre d’une chanson de Castelhemis.
Ca fait :
«Au milieu d’une tempête
De neige voilà qu’on s’arrête
Dans la ville endormie
Dans la ville engourdie
Endolorie par le froid
Endolorie par l’effroi
De la solitude même
Même qui fait qu’on s’amène
Les applaudissements s’estompent
Comme la perspective trompe
Les rails de ces chemins d’fer
Ne se rejoignent jamais
Sauf à ces maudits aiguillages
Qui vous font tourner la page
Qui te mettent en voie de garage
Jusqu’au prochain feu vert
Et on a frappé la porte
Et puis quelqu’un a ouvert
Je m’suis dit qu’en quelque sorte
Les portes ont bon caractère
On n’peut pas dire qu’il faisait chaud
Mais on peut dire qu’il faisait beau
On peut pas dire que c’était beau
Mais on peut dire que c’était trop
Et puis les regards s’installent
En amorce des villes thermales
Où on n’a rien à soigner
Mais où on a tout à jouer
Et ces concerts qui reprennent
Avec ces boas qui traînent
Quand les amis ont la fièvre
Pas de baisers sur les lèvres
C’est la chanson des marins
Qui ne voient jamais la mer
Qui se minent sur la terre
A faire les cents pas pour rien
C’est pour la femme allongée
Qui fabrique un peu de nous
En attendant que la marée
Fasse joindre les deux bouts
T’as pas connu les parking
Péages et pannes de phasing
Et ces regards qui s’enfuient
Quand la musique est finie
Tu connais pas les camping
Sous la pluie, les pannes de feeling
Quand les thermos de café
Prennent la place des sommiers
Et puis les chansons s’épuisent
Comme les tentes des indiens
La couleur de ces tipies
S’est perdue dans les matins
Et les seins changent de main
Dans ces chemins plein d’embûche
Les essaims changent de ruche
Quand le miel touche à sa fin
Et les seins changent de main
Dans ces chemins plein d’embûche
Les essaims changent de ruche
Quand le miel touche à sa fin»
A Grenoble
Par Gribouille…
Souviens-toi de la pluie
Qui pleurait cette nuit
Sur Grenoble.
On s’aimait sans ennui
Et bien mieux qu’aujourd’hui
A Grenoble.
Tu riais dans le noir
La chambre se taisait
C’était facile à croire
Moi aussi je riais
Et la ville dansait, dansait.
Souviens-toi, tu l’as dit,
Il y aura d’autres nuits
A Grenoble.
On s’aimera, mais oui
Tout autant qu’aujourd’hui
A Grenoble.
Tu parlais, tu riais
C’était beau, c’était vrai
J’aurais voulu prier
Tu venais de m’aimer
Et la ville dormait, dormait.
Souviens-toi du grand cri
Eclaté l’autre nuit
A Grenoble.
Seule au creux d’un grand lit
J’avais rêvé ta vie
A Grenoble.
Il a plu cette nuit
Mais rien, non rien de plus
A Grenoble.
j’ oubliais les droits d’auteurs pour la chanson de Gribouille alias
Marie-France Gaîté.
A Grenoble : (Gribouille-Jean-Claude Annoux). J.C. Annoux a fait un tube
avec « les jeunes loups ».
Deux autres chansons sur Grenoble:
-« Solène de Grenoble » par Les Orgues De Barback en 1999 (chanson française)
-« Grenoble » par B.O. Cube en 2006 (rap)
Mon Enfance (paroles et musique Barbara) éditions L.E.M.
tiré de l’album « le soleil noir » 1/10/68.
Hommage à la ville de Saint-Marcellin.
Mon enfance.
Barbara.
J’ai eu tort, je suis revenue
dans cette ville loin perdue
ou j’avais passe mon enfance.
J’ai eu tort, j’ai voulu revoir
le coteau ou glissaient le soir
bleus et gris ombres de silence.
Et je retrouvais comme avant,
longtemps apres,
le coteau, l’arbre se dressant,
comme au passe.
J’ai marche les tempes brulantes,
croyant etouffer sous mes pas.
Les voies du passe qui nous hantent
et reviennent sonner le glas.
Et je me suis couchee sous l’arbre
et c’etaient les memes odeurs.
Et j’ai laisse couler mes pleurs,
mes pleurs.
J’ai mis mon dos nu a l’ecorce,
l’arbre m’a redonne des forces
tout comme au temps de mon enfance.
Et longtemps j’ai ferme les yeux,
je crois que j’ai prie un peu,
je retrouvais mon innocence.
Avant que le soir ne se pose
j’ai voulu voir
les maisons fleuries sous les roses,
j’ai voulu voir
le jardin ou nos cris d’enfants
jaillissaient comme source claire.
Jean-Claude, Regine, et puis Jean –
tout redevenait comme hier –
le parfum lourd des sauges rouges,
les dahlias fauves dans l’allee,
le puits, tout, j’ai tout retrouve.
Helas
La guerre nous avait jete la,
d’autres furent moins heureux, je crois,
au temps joli de leur enfance.
La guerre nous avait jetes la,
nous vivions comme hors la loi.
Et j’aimais cela. Quand j’y pense
ou mes printemps, ou mes soleils,
ou mes folles annees perdues,
ou mes quinze ans, ou mes merveilles –
que j’ai mal d’etre revenue –
ou les noix fraiches de septembre
et l’odeur des mures ecrasees,
c’est fou, tout, j’ai tout retrouve.
Helas
Il ne faut jamais revenir
aux temps caches des souvenirs
du temps beni de son enfance.
Car parmi tous les souvenirs
ceux de l’enfance sont les pires,
ceux de l’enfance nous dechirent.
Oh ma tres cherie, oh ma mere,
ou etes-vous donc aujourd’hui?
Vous dormez au chaud de la terre.
Et moi je suis venue ici
pour y retrouver votre rire,
vos coleres et votre jeunesse.
Et je suis seule avec ma detresse.
Helas
Pourquoi suis-je donc revenue
et seule au detour de ces rues?
J’ai froid, j’ai peur, le soir se penche.
Pourquoi suis-je venue ici,
ou mon passe me crucifie?
Elle dort a jamais mon enfance.
La complainte de Mandrin
Chansons populaires
Nous étions vingt ou trente
Brigands dans une bande,
Tous habillés de blanc
A la mode des, vous m’entendez,
Tous habillés de blanc
A la mode des marchands.
La première volerie
Que je fis dans ma vie,
C’est d’avoir goupillé
La bourse d’un, vous m’entendez,
C’est d’avoir goupillé
La bourse d’un curé.
J’entrai dedans sa chambre,
Mon Dieu, qu’elle était grande,
J’y trouvai mille écus,
Je mis la main, vous m’entendez,
J’y trouvai mille écus,
Je mis la main dessus.
J’entrai dedans une autre
Mon Dieu, qu’elle était haute,
De robes et de manteaux
J’en chargeai trois, vous m’entendez,
De robes et de manteaux
J’en chargeai trois chariots.
Je les portai pour vendre
A la foire de Hollande
J’les vendis bon marché
Ils m’avaient rien, vous m’entendez,
J’les vendis bon marché
Ils m’avaient rien coûté.
Ces messieurs de Grenoble
Avec leurs longues robes
Et leurs bonnets carrés
M’eurent bientôt, vous m’entendez,
Et leurs bonnets carrés
M’eurent bientôt jugé.
Ils m’ont jugé à pendre,
Que c’est dur à entendre
A pendre et étrangler
Sur la place du, vous m’entendez,
A pendre et étrangler
Sur la place du marché.
Monté sur la potence
Je regardai la France
Je vis mes compagnons
A l’ombre d’un, vous m’entendez,
Je vis mes compagnons
A l’ombre d’un buisson.
Compagnons de misère
Allez dire à ma mère
Qu’elle ne m’reverra plus
J’ suis un enfant, vous m’entendez,
Qu’elle ne m’reverra plus
J’suis un enfant perdu.
Grenoble, Grenoble par The Billy Montoya Experience
Comme on est pas radin, voilà l’autre hymne du GF38 par K’Tan. Ensemble au
sommet.
Suite au bide qu’il s’est pris lors d’un spectacle à Grenoble, Fernand Raynaud se
venge en écrivant son sketch « Ne me parle pas de Grenoble » qui conte l’histoire
d’un maquereau Marseillais qui monte à Grenoble pour un bouleau de taulier.
« Ne me parle pas de Grenoble, tous des sportifs, tous des prétentieux… »
Je n’ai pas retrouvé la trace de l’origine de ce sketch, mais quand on l’écoute, en dépit du titre auquel beaucoup s’arrêtent, on se rend compte que Fernand Raynaud se moque bien davantage des marseillais.
S’il ne veut pas qu’on lui parle de Grenoble, c’est parce que le brutus venu du sud découvre la civilisation (où l’on présente ses hommages aux dames, où tout le monde n’a pas fait deux ans de prison, où le tôlier est un travailleur de la tôle, où les gens parlent pointu, etc.).
Donc, vous avez raison, ce sketch mérite une entrée, ne serait-ce que pour lutter contre la mauvaise image qu’il véhicule à tort.
Je possède l’album mais je ne sais pas trop comment envoyer la photo de la
pochette au site ainsi que le sketch que j’ai en mp3. Perso, je prends ça comme
un hommage car on est tous en ligue 1. Tous des sportifs ces grenoblois!
Tali38: Racaille Grenobloise/Mistral/J’suis dégouté/38 illicite. 2007 (rap)
pierre de grenoble
© 1973 trad | adapt arr gabriel yacoub
quand pierre est parti pour la guerre sept ans y est resté
l’a laissé sa mie à grenoble s’mourant de regrets
la première lettre qu’a reçue pierre l’était pleine de fleurs
la deuxième lettre qu’a reçue pierre l’était pleine de pleurs
s’en fut trouver son capitaine donne-moi mon congé
pour aller voir ma mie à grenoble qui s’meurt de regrets
mais quand il fut sur ses collines l’entendit sonner
a ceux qui la portaient en terre laisse-moi l’embrasser
la première fois que pierre l’embrasse pierre a soupiré
la deuxième fois que pierre l’embrasse pierre a trépassé
qu’en pensez-vous gens de grenoble de cet amour là
se sont couchés l’un contre l’autre ils dorment tous les deux
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_de_Grenoble_(album)